Une fleur Une vie, édition 2024

Un événement autour de la journée mondiale du deuil périnatal

Si depuis 10 ans la journée Une fleur Une vie se tenait au mois de mai, cette 11ème édition s’est déroulée le 19 octobre, autour de la journée mondiale du deuil périnatal du 15 octobre. Une édition que l’association organisatrice L’Enfant Sans Nom, Parents Endeuillés, a voulu exceptionnelle, en invitant de nombreuses associations soutenant les parents confrontés à un deuil périnatal.

Étaient présentes ainsi les associations membres du collectif SPAMA et Naître et Vivre, mais aussi d’autres associations comme Petite Emilie, Nos Tout Petits de Savoie et Agapa. Un signal fort pour les parents endeuillés qui ont besoin de trouver un soutien et une oreille attentive à la douleur qu’ils vivent.

Une très belle journée d’hommage aux tout-petits partis trop tôt, avec la constitution d’un immense bouquet de près de 800 roses, mais aussi des conférences et des ateliers proposés tout au long de la journée.

De plus, la marche organisée ce jour là par l’association Pieds par terre, coeur en l’air, arrivait à quelques centaines de mètres du parvis de la mairie du XVème, où se tenait Une fleur Une vie. Les participants qui le souhaitaient ont donc pu rejoindre l’événement et venir y déposer une rose pour honorer leur bébé décédé.

Le témoignage d’une maman endeuillée

Nous sommes infiniment reconnaissants à Agnès, qui nous a écrit ce témoignage quelques jours après la journée.
Avec son accord, nous vous le livrons. Il traduit bien toute l’importance que revêt cette journée pour les parents endeuillés.

« Un immense merci à tous ces bénévoles qui nous ont accueilli avec le sourire car c’est cela dont on a besoin pour se sentir compris. L’atelier massage des mains m’ a permis de lâcher la pression accumulée au moment de déposer ma rose et de voir le prénom de mon enfant parmi tant d’autres.
C’est la première fois que je participe à cet évènement et je suis contente d’avoir eu le courage d’y venir, c’est si facile de renoncer quand on redoute d’affronter la réalité. Cela m’a apaisé et je remercie Agapa de m’avoir si bien accompagnée en 2018, 39 ans après la perte de mon fils. J’ai mis du temps à trouver une écoute comme j’en avais besoin.
Je ne peux qu’encourager tous les parents à parler, à laisser s’exprimer leur chagrin. Parler de l’enfant disparu c’est ce que je n’ai pas été autorisé à faire. Surtout ne laissez pas les autres vous dicter ce qui est bien ou pas. Écoutez votre cœur. Il sait. »
RV en 2025 pour une prochaine édition. Et si vous souhaitez en savoir plus sur les éditions précédentes, nous vous invitons à visionner l’interview de Jean-Michel Balmelle, coordinateur de la journée, qui nous présentait l’édition 2023 lors de notre Initiative Positive #4.