Le sentier des absents

Raconter ce qui ne se dit pas

Eugénie Zvonkine, réalisatrice du film documentaire Le sentier des absents explique comment a émergé cette volonté de porter à l’écran les histoires de ces mamans endeuillées :

« Enceinte de quatre mois, je perds ma deuxième fille Marie par une interruption médicale de grossesse. Cette expérience douloureuse
et éminemment personnelle porte un nom : le deuil périnatal. Je décide de filmer trois autres mères endeuillées, Juliette, Ikram et
Kamila. Toutes quatre avons perdu notre bébé par mort fœtale in utero ou par IMG. Ensemble, nous décidons de tracer un chemin
pour raconter ce qui ne se dit pas, la perte d’un enfant trop tôt disparu, nous interroger sur leur place, vacante, mais impossible à
occuper, et sur le chemin du deuil. Avec chacune d’entre elles, nous transformons le sentier des absents en un voyage cinématographique
vers nos enfants perdus, un voyage à travers la nuit et jusqu’à l’aube. »

Un film fort, qui met en lumière la perte d’un bébé pendant la grossesse, l’importance des rituels pour honorer la mémoire de ces tout-petits partis trop tôt, et la vie qui reprend doucement…

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