Chantal Papin, psychologue clinicienne-Psychothérapeute
Dans notre société, la mort d’un bébé en cours de grossesse ou à la naissance est bien souvent chez les mères, les pères un événement difficile à partager avec l’entourage. Dans ma pratique de psychologie clinicienne, aussi bien dans les services hospitaliers qu’en PMI, j’ai pu entendre la souffrance des femmes refaire surface lors de la naissance d’un nouvel enfant.
Une association comme AGAPA, peut intervenir après la mort d’un bébé comme lieu d’écoute, d’accompagnement et permettre la mise en route de la dynamique du deuil, évitant ainsi l’émergence d’affects dépressifs après une nouvelle naissance. Ceux-ci peuvent être préjudiciables à l’établissement des premiers liens bébé-parents.
Je fais confiance à cette association pour le serieux de la formation des bénévoles et suis assurée de l’accueil bienveillant que recevront les personnes endeuillées. Les parents peuvent trouver dans cette relation la possibilité de retrouver la paix intérieure
Chantal Papin, Psychologue clinicienne – Psychothérapeute.
Formatrice en deuil périnatal à la Fédération Européenne Vivre Son Deuil.