Sur le moment, j'ai cru que ce n'était rien du tout ....
En 2014, j’ai perdu mon bébé à 3 mois de grossesse. Sur le moment j’ai pensé que ce n’était rien du tout. Je voulais aller de l’avant, faire bonne figure pour mon mari et nos enfants, j’avançais à la force du poignet, pour que la vie continue.
Mais au bout de quelques mois, j’ai commencé à aller très mal, plus d’énergie, ni gout à la vie, des pleurs et des plaintes permanentes. Au fond de moi quelquechose s’était vraiment brisé, que je refoulais sans m’en rendre compte.
Là, je me suis dit que, si je ne faisais rien, j’allais sombrer sans fin, et j’allais perdre mon mari aussi.
J’ai eu la chance qu’une amie me parle d’Agapa, ce fut ma bouée de secours.
J’étais si perdue que j’ai téléphoné à l’association, en pleurant sans cesse, à tel point que je me suis dit que j’avais vraiment besoin d’aide, moi, la forte, l’aînée, la fière, la conquérante
J’ai trouvé à Agapa une aide douce, bienveillante et pleine de respect, qui m’a aidée à me relever et me remettre en route. Les rencontres avec l’accompagnante m’ont permis de mieux me connaître, de comprendre bcp de choses… de prendre un nouveau départ, en me sentant plus forte, plus sereine, plus douce et plus compatissante avec moi-même. Un changement doux et en profondeur, qui fait qu’aujourd’hui, je me sens solide pour vivre les étapes, au jour le jour.
Depuis, je parle souvent d’AGAPA. Les fausses couches sont si courantes et si taboues ….. je dis à mes amies qu’il ne faut pas rester seule dans ces circonstances, il y a Agapa.