Docteur Séjean, accoucheur-gynécologue

Il arrive qu’une femme enceinte pense qu’elle ne peut ou ne doit pas garder sa grossesse. A ce moment là, elle pense qu’elle n’a pas d’autre choix. Quoiqu’il en soit, mon expérience me fait dire qu’aucune femme ne vit une IVG pour le plaisir. Certaines d’entre elles gardent des blessures psychologiques, le plus souvent enfouies, inapparentes, qui peuvent surgir à court, moyen ou long terme. Ces femmes peuvent alors être dans un état de détresse majeure. Elles ont besoin de parler, d’être écoutées, d’être aidées pour se reconstruire, et recommencer à avoir de l’estime pour elles-mêmes.Cette fonction d’écoute et d’assistance qui peut nécessiter beaucoup de temps, doit être pratiquée par des personnes qui ont reçu une solide formation et qui travaillent « en équipe » sous le contrôle de superviseurs, conseillers et coordonnateurs. En la matière, la bonne volonté seule ne suffit pas. Elle peut même être, sans la formation, ravageuse. Il faut une stabilité du référent et une disponibilité très grandes.  Il faut une indispensable proximité afin de faciliter l’accès des femmes en détresse à l’écoute, pour  leur permettre un chemin de pacification.

AGAPA est une structure qui répond bien à la situation. Cette structure doit être accessible partout où le besoin s’en fait sentir ;  dans l’idéal, près des centres d’IVG, pour atteindre le plus de personnes possible en sachant que .

Docteur Séjean
Gynécologue accoucheur